A la Libération, elle est nommée au Lycée de Jeunes Filles
de Toulouse. Elle réside dans cette ville de 1945 à 1948 et y
peint de nombreux paysages et natures-mortes.
Mais à Toulouse en cette période d’après-guerre,
il est impossible de se loger correctement : la famille erre d’ateliers
de peintres en logements provisoires. En 1948, faute de logement à Toulouse,
la famille s’installe en région parisienne à Draveil où
elle possède une maison.
De 1948 à 1957 elle vit à Draveil et peint dans un atelier qu’elle partage avec Antoine Martinez , une ancienne maison de vannier en bois, au milieu des buissons et des arbres. Elle y peint des figures bucoliques : “Le pipeau”, “Le petit pâtre à la flûte”, “Le petit chevrier”, etc. C’est aussi la période des grandes figures : Adam et Eve... et des mauresques peintes à partir de dessins et d’esquisses réalisés pendant les années passées dans le Constantinois : “La grande Yamina”, “Mauresque à sa coiffure”, “Mauresque au canoun”...
C’est encore la période des nus : Nu dans la forêt, Nu au pagne turquoise, La femme aux yeux verts...
Vers 1949
Vers 1946 - Huile sur toile - 55 x 81 cm
“ Tous droits de reproduction réservés. Sauf autorisation,
la reproduction ainsi que toute utilisation des oeuvres autre que la consultation
individuelle et privée, est interdite. ”
www.terza-rima.com | Administration