Alice Martinez-Richter, dotée d'une sensibilité exacerbée,
chante son amour du réel avec un lyrisme maîtrisé tout à
fait personnel [...] 
Vue par ses contemporains
Le clown à la bourse plate
Vers 1958 - Huile sur panneau - 155 x 118,5 cm
"Alice Martinez-Richter, dotée d'une sensibilité exacerbée, chante son amour du réel avec un lyrisme maîtrisé tout à fait personnel. Le monde du visible se pare, sous son pinceau fervent, de mystère. Un inassouvissable appétit de poésie baigne toute la production abondante et variée de cette artiste véritable.
Epouse du grand peintre tragique Antoine Martinez, disparu prématurément en 1970, Alice Martinez connut près de lui de riches heures faites d'intense enrichissement. Tous deux, animés du même idéal d'art élevé, recherchaient à exprimer le meilleur d'eux-mêmes et tendaient tous leurs efforts vers une perfection plastique. De tous temps, Alice Martinez a réagi contre le conventionnel, l'affadi, l'improvisé. Tout chez elle est élaboré, préparé dans l'esprit, la technique vient ensuite. Ses premières toiles témoignent déjà d'une belle fermeté d'accent. Peu à peu elle a cherché à déformer, triturer la forme afin d'en faire jaillir l'expression. Natures-mortes, figures, paysages, d'une superbe austérité, sont animés par des couleurs, lignes et volumes sobres conférant à l'ensemble de sa création une belle unité d'expression."
Journal du Commerce et de l'Industrie de l'Europe occidentale et du Marché Commun - 1971
A propos du Salon des Femmes Peintres de 1974 :
Cette année, les artistes du beau sexe ont pris "survivre" pour
thème de leur Salon, mais peu l'ont traité - une vingtaine et d'une
manière approximative - à part, à mon sens, Martinez-Richter,
qui dans un style dépouillé, sait fort bien témoigner de
ses sentiments."
J.C.
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